L’Organisation Mondiale de la Santé définit la prévention de la santé comme l’ensemble des « mesures applicables à une maladie ou groupe de maladies pour en bloquer les causes avant qu’elles n’agissent sur l’homme ; en d’autres termes, pour empêcher la survenue de la maladie. » (source). Il y a la santé physique, et la santé mentale ; nous nous pencherons sur cette dernière. En effet, autant les repères sur la santé physique sont relativement clairs pour une grande majorité des personnes, autant ceux de la santé psychologique restent flous pour beaucoup.
Santé et bien-être : quels liens ?
Définition de la santé
Tout un chacun cherche à bien vivre sa vie, en se sentant simplement bien au quotidien. Ceci est une constante notée par l’Organisation Mondiale de la Santé : « La santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement d’une communauté. » (source)
La définition de l’OMS donna ainsi naissance à une dimension positive de la santé mentale. D’où la notion de santé mentale positive, qui, de fait, fut reprise officiellement en France en 2009 (lire le rapport public).
Traitement, promotion et prévention de la santé
Pour l’OMS, la prévention de la santé passe par un lien intime entre l’aspect médical (traitement des symptômes) et l’aspect non médical (bien-être) de la santé.
D’où, toujours selon l’OMS, un diagnostic et trois directions regroupant ces aspects, qui s’imposent naturellement :
- Promouvoir le bien-être
- Prévenir les troubles mentaux
- Traiter les troubles mentaux
Ainsi, promouvoir le bien-être appartient entièrement à la prévention de la santé. Cela consiste à développer des actions permettant à chacun de vivre le mieux possible. Evidemment, pas besoin d’être spécialiste médical pour prévenir la santé à ce niveau. Cette approche est donc abordable par les professionnels du bien-être.
La prévention de la santé passe aussi par la prévention et le traitement des troubles mentaux. Cette démarche relève des professionnels du médical.
On notera cependant que quand la personne se sent bien, il se peut que :
- certaines formes de symptômes se résorbent,
- de même, certaines formes de maladies.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il suffit d’avoir le moral pour guérir… Néanmoins, la prévention de la santé passe aussi par ce constat.
De fait, la frontière entre ces domaines est tenue. Toute action de prévention de la santé dans un domaine a un impact sur l’autre.
Les pratiques de bien-être dans la santé
De fait, il devient clair que la prévention de la santé passe par une action en amont même de la maladie, en favorisant et développant l’effet de bien-être.
Somatisation et évolution
Et donc, le vécu de mal-être, amène certaines formes de maladie. Par exemple, tout le monde sait que se sentir stressé régulièrement amène à la somatisation. La somatisation relève des troubles fonctionnels (non médical) et pas lésionnels (médical). Autrement dit, comment soigner, avec une pilule, une boule d’angoisse au ventre ? Même l’appareil le plus sophistiqué (radio, IRM, etc.) ne peut déceler cette boule d’angoisse. Dans ce cas, comment opérer quelque chose que la personne ressent dans son corps, mais qui n’est pas visible dans le corps ? De plus, le médecin ne peut que constater : « vous n’êtes pas malade, vous devriez surtout vous détendre. Faites de la relaxation / faites de la méditation / vous devriez avoir une pratique de bien-être…» Il est devenu aujourd’hui naturel de se tourner vers des pratiques de bien-être, malade ou pas malade.
Stopper la somatisation : solution durable, solution non durable
S’il existe certaines formes médicamenteuses, leur rôle est avant tout de détendre la personne. Ces médicaments ne soignent donc pas la boule d’angoisse, mais aident la personne à se détendre. Dans cette détente, la sensation de boule d’angoisse disparaît. Cependant, étant donné que le mécanisme de formation de la sensation de boule d’angoisse n’est pas stoppé par la pilule, la boule d’angoisse reviendra. Sur le ventre, ou bien sur une autre partie du corps. Cela s’appelle le déplacement de symptôme.
On sait aussi qu’à force de répétition, le fonctionnel peut évoluer en lésionnel, qui peut alors être pris en charge par le médical.
C’est toute la connaissance phénoménologique du fonctionnement de notre conscience qui permet d’arrêter le mécanisme cognitif formant la somatisation. Connaissance sur laquelle s’appuie la Reikiologie pour emmener les personnes vers leur mieux-être durable. En effet, si le mécanisme n’est plus, la boule d’angoisse ne peut plus venir… et donc les conséquences de la somatisation.
Le mal-être / souffrance psychologique est néfaste à la santé
Et pour cause : on sait aussi que si la personne continue à être stressée, cela peut dégénérer en maladie. Nombre d’études ont déjà abordé les effets négatifs du stress (source : stress et risques psychosociaux). Se sentir en état de tension n’est pas une maladie, mais une souffrance psychologique issue d’un état d’esprit.
Par ailleurs, l’incertitude de la maladie ou les empêchements de vie induits par la maladie sont aussi source de stress et vont se rajouter à la maladie. Dans ce cas, l’inconnu, l’inquiétude, l’anxiété face à la maladie, relèvent de l’émotionnel. Cet état d’esprit émotionnel vient pourtant impacter le bon fonctionnement du corps, laissant la porte ouverte aux maladies.
Etre malade n’empêche pas de se sentir bien
Mais pour d’autres, être malade et en cours de traitement ne les empêche pas de se sentir malgré tout « bien dans leur tête ».
Un dernier exemple, beaucoup de personnes soignées/guéries restent malgré tout à la recherche de quelque chose pour se sentir bien…
On voit bien les liens entre ces domaines, mais pas la fatalité, et donc l’importance d’une prévention de la santé.
Pourquoi la demande de bien-être va persister et se renforcer
Dimension spirituelle et santé
Finalement, si l’on regarde bien, la définition de l’OMS sur la santé mentale définit un état psychologique, avant même d’aborder la maladie. Il s’agit du sentiment de réalisation de soi, donc de donner du sens à sa vie.
C’est une demande inhérente à chaque être humain, que celui-ci soit, en plus, malade ou pas malade.
On pourrait alors parler de dimension spirituelle comme fondement de la santé mentale, avant même d’observer la présence d’une maladie. Pour nous, la dimension spirituelle est, bien évidemment, le fait de donner du sens à sa vie – et chacun avec son sens de la vie.
Prévention de la santé avec la Reikiologie
J’observe d’ailleurs couramment dans mon cabinet des personnes malades, sous suivi médical, dont la préoccupation est de mettre du sens sur ce qui leur arrive. Mais aussi de trouver leur place dans leur vie ou de faire face à des difficultés de vie. A aucun moment elles ne sont demandeuses de régler leur maladie avec la Reikiologie.
Ainsi, il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui, 60% des Français se tournent vers les pratiques de bien-être…De plus, surtout quand leur environnement professionnel les prive de bien-être au travail.
La Reikiologie a l’avantage qu’elle a prouvé ce qu’elle affirme : ses effets anti-stress et de bien-être ont fait l’objet d’une étude clinique en laboratoire et sont cliniquement prouvés. Evidemment, l’approche de la pratique est basée sur la phénoménologie, connaissance des mécanismes déclenchant la somatisation, et leur arrêt. Si aider les personnes à se sentir non stressées et bien dans leur tête aide à prévenir certaines formes de maladies, initiées par le stress, il serait dommage de s’en priver !
Il est aussi possible de suivre une formation bien-être, la journée « reiki débutant« , de l’Académie de Pleine Présence.
Enfin, il existe une autre pratique de prévention de la santé, que l’on peut apprendre grâce à une formation pleine conscience.