Etre mal dans sa peau : quelles solutions actuelles ?


Etre mal dans sa peau est courant et connu et pourtant, il est difficile d’arrêter cette sensation.

Emma : « Depuis toute petite je me sens mal dans ma peau. Evidemment, je n’arrive pas à me sentir épanouie et j’en parle à mes proches. Mon entourage ne comprend pas, car je réussis dans ma vie professionnelle et sentimentale. Ils me répondent donc : ‘Regarde autour de toi, il y a plus mal loti. Tu as tout sur le plan matériel, tu devrais déjà être heureuse. Je me suis alors tournée vers mon médecin. Il m’a dit qu’il ne pouvait rien faire car je n’étais pas malade. Puis il m’a conseillé de me changer les idées pour voir la vie différemment. Mais si je suis d’accord sur le principe, comment trouver la solution ? »

Etre mal dans sa peau : définition

Chacun définit son mal dans sa peau à sa manière, en fonction de son vécu.

Au sens moral, être mal dans sa peau revient à ne pas se sentir à l’aise, ou ne pas se sentir épanoui.

Parfois, l’émotionnel s’en mêle : on a honte de soi, on se sous-estime, etc.

Il s’agit surtout d’une véritable affection psychologique, au sens d’avoir un ‘mal de vivre’ : la personne s’est toujours sentie ainsi. Elle traîne un certain mal de vivre, toujours présent en fond dans sa vie. Ou bien qui revient selon les périodes de sa vie.

En un mot, être mal dans sa peau est une souffrance psychique. Celle-ci se caractérise par une sensation diffuse, qui consiste à ne pas se sentir à sa place dans sa vie, et donc malheureux.

Etre mal dans sa peau : les solutions actuelles

Le médical / la médecine

Si la médecine répondait à toutes nos préoccupations, il suffirait de dire au médecin : « Docteur, étant donné que je suis mal dans ma peau, pouvez-vous m’opérer de la peau ? »

Ou bien il suffirait d’acheter une crème et de se l’étaler sur la peau pour arrêter le mal. Ou pourquoi pas d’inventer un médicament pour être bien dans sa peau.

Mais tout cela n’existe pas. Tout simplement parce que certains points relevant de notre santé n’appartiennent pas à la santé médicale.

Ainsi, le sentiment d’être mal dans sa peau n’est pas une maladie. Il relève du domaine psychologique et de la perception que l’on a de soi-même. C’est donc un état d’esprit.

Par ailleurs, il est inutile de préciser que ce mal de vivre n’est pas localisé dans le corps. Si l’on découpe le cerveau, ou toute autre partie du corps, il est impossible de trouver cette sensation entre tel et tel organe et de pouvoir l’enlever.

Voilà pourquoi, pour tout ce qui relève d’un état d’esprit, appelé aussi état d’âme ou perception de la vie, le médecin n’est pas un interlocuteur adapté pour résoudre notre demande.

Les mauvais repères en France

Cette perception que l’on a de soi-même est ce que l’Organisation Mondiale de la Santé appelle la santé mentale positive.

Même un rapport en France, publié en novembre 2009 et nommé « La santé mentale, l’affaire de tous : pour une approche cohérente de la qualité de la vie », reprend cette définition.

En page 37, ce même rapport se réjouit également d’une nouvelle direction dans le bien-être : « Au titre des priorités pour l’Europe dans la décennie figure enfin la promotion du bien-être mental pour tous en tant que condition fondamentale à la qualité de la vie, élément essentiel de la cohésion sociale, de la productivité, de la paix et de la stabilité dans le cadre de vie, contribuant au développement du capital social et de l’économie dans nos sociétés ».

En un mot, être bien mentalement, ou psychologiquement, est une partie de la santé n’appartenant pas au domaine médical. Au contraire des troubles mentaux, qui relèvent de la dimension médicale.

D’ailleurs, tout le monde est d’accord sur ce point : l’OMS, qui a lancé cette notion, et la France, qui l’a reprise à son compte et s’en réjouit.

Dans les faits, il n’en est rien.

En effet, en France, la santé humaine est classifiée comme suit par le Ministère de la Santé :

  • La médecine conventionnelle,
  • La médecine non conventionnelle.

Il n’y a aucune reconnaissance de tout ce qui ne relève pas du médical conventionnel, c’est-à-dire qui relève du bien-être de la personne.

Ainsi, la santé en France reste aujourd’hui une exclusivité médicale…

Etre mal dans sa peau : ce que veulent les Français

Quoiqu’il en soit, il existe aujourd’hui une véritable demande de développement de la santé mentale positive et de l’arrêt de la santé mentale négative. En effet, 60% des Français se tournent vers des solutions autres que la médecine traditionnelle.

D’une part, ils ont bien compris que la médecine traditionnelle ne peut pas traiter tout ce qui relève des états d’âmes. Et pour cause : être mal dans sa peau n’est pas une maladie. Donc sa solution ne se trouve pas dans la médecine.

D’autre part, ils ne voient aucune cohérence à prendre des médicaments face à cela.

Si, semble-t-il, certains anciens clichés et certaines anciennes mentalités bien rigides ont encore quelques beaux jours devant elles, aujourd’hui la population n’a plus envie de suivre comme des moutons. Ni de se laisser enfermer dans ce mode de fonctionnement.

Plus ouverte, plus équilibrée, plus transparente, plus autonome, elle cherche des solutions qui correspondent à la nature réelle de ses maux.

Etre mal dans sa peau : d'autres offres classiques

Astuces et conditionnement positif

Et puis, il y a aussi les prescriptions magiques avec de belles phrases toutes faites pour savoir comment être bien dans sa peau. Emma témoigne encore :

« Alors, je me suis mise en recherche d’astuces pour être bien dans sa peau. J’ai trouvé des listes et appliqué chaque conseil :

  • ‘Premièrement, il faut manger mieux’ ;
  • ‘Deuxièmement, faites du sport’ ;
  • ‘Troisièmement, promenez-vous dans la nature’ ;
  • ‘Voyez vos amis régulièrement’, etc.

Comme une posologie à appliquer ou une flèche indiquant le chemin qui conduira tout le monde à la même solution. Du style ‘y’a qu’à, faut qu’on’. Comme si nous étions tous à classer dans les mêmes cases. Évidemment, cela a fonctionné un temps, et puis le mal-être est revenu au galop. En réalité, je n’avais rien réglé. »

Les changements physiques face au ‘mal dans sa peau’

Toujours Emma : « Ensuite, je me suis dit qu’à défaut de changer de peau ou de faire peau neuve, au sens littéral du terme, j’allais changer quelque chose de moi. Ce fut déjà l’apparence vestimentaire. Puis la coiffure. Bref, le look général. Je me suis sentie mieux. Plus séduisante, plus rayonnante. Mais profondément, est-ce que cela change quelque chose ? La nuit, les véritables pensées liées à mon mal-être revenaient toujours et me réveillaient. J’ai compris que changer les choses en superficie ne me satisferait pas à la longue. »

Travail psychologique et analyse

Emma continue : « J’ai décidé d’aller voir un psy. Je voulais comprendre la raison pour laquelle j’étais mal dans ma peau. J’ai réalisé que je n’avais pas confiance en moi. Que d’autres fois, je ne me sentais pas suffisamment écoutée en couple. Que d’autres fois encore, je trainais des périodes difficiles à l’école, non réglées. En un mot, j’ai trouvé des tas de raisons pour expliquer mon mal-être, mais au lieu de résoudre mon problème, je me suis sentie encore plus mal et démunie. »

Emma nous fait nous poser effectivement la question : même si on l’on sait pourquoi on est mal dans sa peau, est-ce une solution efficace ? Elle montre que pour autant, il ne lui a pas suffi de le savoir pour arrêter d’être mal dans sa peau. De plus, cela semble avoir empiré la perception de sa vie : à bien y regarder, elle s’est retrouvé avec deux problèmes à gérer ! Pour elle, l’analyse a aussi ses limites…

Mal dans votre peau ? Faites quelque chose !

Et si pour arrêter d'être mal dans sa peau, il y avait des solutions moins connues, mais qui fonctionnent ?

Nous vous en proposons une dans l'article de la semaine prochaine : comment être bien dans sa peau.


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