Santé mentale positive et Reiki


Le saviez-vous ? Nous avons été les premiers, dès 2011, à associer les notions de santé mentale positive et reiki. Vous allez découvrir sur cette page un historique complet de la santé mentale positive, et surtout, pourquoi on dit que le reiki appartient à ce domaine.

Définition de la santé mentale positive

Origine : Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Dans le Préambule à la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé en juin 1946, l’Organisation Mondiale de la Santé, l'OMS, définissait la santé comme : « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

Evolution de l'OMS

Ensuite, en 2004, paraissait un rapport, « Investir dans la Santé Mentale ».
L’OMS y ajoutait que la santé mentale était une composante essentielle de la santé.
Elle ajoutait alors que la santé : « ne consiste pas simplement en une absence de troubles mentaux (…) [C’est] un état de bien-être par lequel l’individu reconnaît ses capacités, est capable de faire face au stress normal de la vie, travaille de manière productive et fructueuse et apporte une contribution à sa communauté ».

Finalisation de la définition

Puis des notions comme "le bien-être subjectif, l’auto-perception de l’efficacité personnelle, l’autonomie, la compétence, la dépendance entre générations et la reconnaissance de sa capacité d’auto-actualisation de son potentiel intellectuel et affectif" , concédaient à la santé mentale une dimension positive. D’où son nom, donc, de santé mentale positive.

Ainsi, pour l’OMS, cette santé mentale positive est le fondement :

  • du bien-être d’un individu et
  • du bon fonctionnement d’une communauté.

Notion de Santé Mentale Positive

Rendre l'être humain HUMAIN et autonome

La définition de l’OMS sur la santé en 1946 établissait un nouvel angle de compréhension des besoins de l’être humain pour être heureux. Il s’agissait de ne plus être réduit à un symptôme médical, mais voir son bien-être psychologique pris en compte.

Or, ce bien-être ne peut être appréhendé que par lui-même. Car il s’agit de sa propre perception de lui-même, qu’il traduit par sa sensation. En un mot, cela relève de « je me sens bien » ou « je ne me sens pas bien ».

La compréhension de la santé mentale affinait donc cette approche subjective de soi. Elle reposait alors sur la perception positive ou négative de l’être humain sur lui-même et sa vie. L’on comprend donc le terme s’imposant naturellement, de santé mentale positive. D’ailleurs, on pourrait dire que la perception négative de soi-même mène à la santé mentale négative.

Notions du quotidien, dans la santé

Pour que l’être humain soit en bonne santé, l’OMS dressait dès 1946 un constat. Celui de la nécessité d’un équilibre entre le médical et le non médical. Par la suite, l’OMS constatait que la santé mentale faisait partie intégrante de la santé. A ce titre, elle était déterminée par des facteurs socioéconomiques, biologiques et environnementaux.

Ainsi, des facteurs comme :

  • un changement social rapide,
  • des conditions de travail éprouvantes,
  • la discrimination,
  • l’exclusion sociale et la violation des droits de l’homme,
  • un mode de vie malsain et des risques de violence ou de mauvaise santé physique

contribuaient aux problèmes de santé mentale.

Position française sur la santé mentale

Un rapport paru en 2009

Finalement, en novembre 2009 parut un rapport intitulé « La Santé Mentale, l’affaire de tous. Pour une approche cohérente de la vie« . Il fut remis à une ministre d’Etat qui l’avait commandé.

Ainsi, la France reprenait cette notion « positive ». La classification de la santé mentale y adoptait les définitions de l’OMS, et était alors triple :

  • Les troubles mentaux
    Ils réfèrent à des classifications diagnostiques et relèvent du domaine médical.
  • La détresse psychologique, ou souffrance psychique
    « C’est un état de mal-être qui n’est pas forcément révélateur d’une pathologie ou d’un trouble mental. Elle indique la présence de symptômes anxieux et dépressifs, peu intenses ou passagers, ne correspondant pas à des critères diagnostiques et qui peuvent être réactionnels à des situations éprouvantes et à des difficultés existentielles. »
  • La santé mentale positive
    « Elle fait référence, soit à un état de bien-être, un sentiment de bonheur et/ou de réalisation de soi, soit à des caractéristiques de la personnalité (résilience, optimisme, capacité de faire face aux difficultés, impression de maîtriser sa vie, estime de soi). C’est un état positif, d’équilibre et d’harmonie entre les structures de l’individu et celles du milieu auquel il doit s’adapter. »

Santé mentale positive et reiki

Le Reiki est une méthode de bien-être, profond et durable. Il ne sert pas à soigner.

Aussi, ce qui nous intéresse pour pouvoir classer correctement le reiki, par rapport à notre pratique non médicale est sont les deux dimensions du rapport français :

  • la détresse psychologique
  • la santé mentale positive

Ces deux dimensions sont l'essence même du reiki :

  • la souffrance psychique, ou détresse psychologique, est un état de mal-être. Se sentir mal dans sa vie, mal dans sa peau ou avoir un mal de vivre ne relèvent pas de la médecine.
  • l’état positif d’équilibre et d’harmonie dans la vie des gens. Il s’agit également d’un état d’esprit, relié à une sensation de la personne. Avoir une sensation positive n’appartient pas, non plus, au domaine médical. Tout comme le fait de vouloir augmenter son énergie, pour bien vivre.

En quoi le reiki relève de la santé mentale positive

Santé mentale positive ou bien-être subjectif

Pour sa part, le champ d’application du Reiki traditionnel ne relève pas du traitement des troubles mentaux. Ni de celui des maladies. Et ce, bien qu’il soit possible d’intervenir en complément et avec accord médical ! En réalité, c’est une méditation par le toucher. Qui sert de méditation guidée en pleine conscience.

Le Reiki traditionnel accompagne la personne à bien vivre sa vie, même en étant malade. C’est donc le sens de la santé mentale positive telle que définie par l’OMS.

Ainsi, le praticien en Reiki accompagne la libération des tensions représentées par :

  • diverses douleurs,
  • le stress et les pressions,
  • la somatisation non médicale,
  • la fatigue, etc.

Détresse psychologique réactionnelle

Par ailleurs, les vécus négatifs face aux situations éprouvantes ou le mal de vivre ne sont pas des maladies. Ainsi, relèvent de la détresse psychologique réactionnelle des réactivités émotionnelles plus ou moins fortes :

  • perte de repères dans sa vie, d’un travail, d’un proche,
  • recherche d’un sens à sa vie,
  • présence de réactivités émotionnelles plus ou moins fortes.

Face à cette souffrance psychologique, allant jusqu’à la détresse morale, la personne demande à s’adapter et à donner du sens à ce qui lui arrive. Cela tombe bien : la séance de reiki permet d’aller chercher en soi ses potentiels et capacités intrinsèques, pour faire face à la vie.

Pour aller consulter un praticien ou un maître praticien, rendez-vous sur l'annuaire reiki de la Fédération Française de Reiki Traditionnel.


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