Comment favoriser la neurogénèse ?


Longtemps la science a affirmé que nous naissions avec un capital de neurones, qui mouraient sans être remplacés. S’il est vrai qu’avec l’âge nous perdons des neurones, il est aujourd’hui certain que nous avons les capacités à en produire dans notre vie d’adulte. Quels sont les avantages à favoriser la neurogénèse ? Et quel lien avec le reiki ?

Neurogénèse : définition

Le processus de neurogénèse a surtout été étudié lors de la naissance et du développement de l’enfant. Il concerne la création et le développement des neurones dans le cerveau, issus des cellules souches.

La discipline qui étudie ce domaine s’appelle les neurosciences. Ses repères et dogmes évoluent, évidemment, avec les résultats des études menées.

Ainsi, grâce à ces études, tout le monde sait que ces cellules nerveuses sont la base de notre système nerveux. Selon la science, notre cerveau humain, ayant atteint l’âge adulte, en dénombre quelques 100.000 milliards. Un calcul montre qu’environ 10.000 cellules nerveuses meurent par jour. Cela reste une moyenne, évidemment, et peut grandement varier selon les individus. Nous verrons comment certaines formes de mal-être, comme le stress, influent cela.

Mais ces mêmes neurosciences ont longtemps affirmé que nos neurones ne se renouvelaient pas. Ainsi, l’on pensait que l’on naissait avec un capital de neurones et que ceux-ci mouraient, simplement. Et ce, malgré des connexions neuronales observées, qui, elles se renouvellent tout au long de notre vie. Donc si cela existe, il est possible de favoriser la neurogénèse.

Connexions neuronales et plasticité neuronale

Les connexions neuronales sont importantes. En effet, grâce à ce réseau, l’information circule de notre cerveau aux différents organes du corps, par influx nerveux, comme un influx électrique.

Une démonstration porte sur de nouvelles connexions, qui ont lieu tout au long de notre vie. En fait, nous avons cette capacité naturelle de créer ou de réorganiser les connexions qui se font entre nos neurones. Ainsi, notre cerveau s’adapte, il est malléable. D’où le terme de plasticité neuronale. C’est l’une des découvertes récentes les plus importantes des neurosciences, car elle montre que notre cerveau peut s’adapter aux besoins.

Une découverte importante tardive

Or, au bout de plusieurs décennies de recherche, durant les années 1990, les scientifiques observent la naissance de nouveaux neurones fonctionnels chez certaines espèces animales adultes.

Puis en 2000, ils démontrent que de nouveaux neurones naissent chez des personnes ayant jusqu’à 72 ans. Ainsi, les neurosciences évoluèrent en démontrant que la neurogénèse touche aussi le cerveau humain adulte. On parle alors de neurogénèse adulte. La zone qui les intéresse est l’hippocampe, jouant un rôle pour la mémoire et nos repères dans l’espace autour de nous.

Cela signifie que notre cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration. Nous reviendrons aussi sur ce point, avec les travaux de Francisco Varela.

C’est important, parce que cela signifie que l’être humain peut, dans le temps, se renouveler au niveau des cellules nerveuses. Cela éloigne donc la fatalité que plus on avance en âge, plus c’est « foutu » en terme de capacités physiques et psychologiques. Il faut donc favoriser la neurogénèse.

Il est évident que la neurogénèse est en lien direct avec la plasticité cérébrale, l’une ne pouvant fonctionner sans l’autre.

Neurogénèse : de nouveaux espoirs

On a toujours cherché comment stopper ou éviter

  • le vieillissement prématuré et/ou cérébral
  • la perte de mémoire
  • ou encore la perte de la capacité d’apprentissage
  • mais aussi les effets de maladies neurodégénératives comme, par exemple, la maladie d’Alzheimer ou celle de Parkinson.

Les perspectives, basées sur la croyance que nos neurones ne se renouvelaient pas, n’étaient pas glorieuses. La découverte des années 1990 en donne de nouvelles, autrement plus attrayantes. Avec elle, l’espoir est né de pouvoir développer des thérapies cellulaires pour déclencher la neurogénèse adulte et ainsi, combattre les maladies neurodégénératives.

Un exemple : il a été observé, chez les personnes atteintes d’Alzheimer, que la neurogénèse est fortement en baisse (source).

Le stress annihile la neurogénèse !

Une thèse soutenue en 2016, pour l’obtention du diplôme d’état de docteur en pharmacie, résume : « Ces 50 dernières années ont été marquées par la découverte d’une genèse de neurones tout au long de la vie chez les mammifères, dans plusieurs structures cérébrales dont l’hippocampe. Des dysfonctionnements de cette neurogénèse hippocampique sont associés à différents troubles neurologiques et psychiatriques (épilepsie, addiction, troubles affectifs etc.). Certaines thérapeutiques, dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les antidépresseurs tricycliques, sont étudiées pour leur impact sur ce phénomène, de même que certains facteurs environnementaux (interaction sociale, activité physique, stress). » (source)

Ainsi, en 1996, des scientifiques ont observé que le stress, qui déclenche certaines substances biochimiques venant impacter le bon fonctionnement du cerveau et du corps, empêche de nouveaux neurones de se former. Le stress freine donc la neurogénèse (source).

Selon des scientifiques français, l’alcool consommé à l’adolescence, et même certains médicaments, freinent aussi la neurogénèse.

Les méthodes pour favoriser la neurogénèse

Méthode anti-stress

Ainsi, le stress est un inhibiteur de la neurogénèse. La prévention du stress est donc excellente. Les pratiques antistress, à condition qu’elles aient fait leur preuve, sont une solution.

Si l’on ne sait pas comment arrêter de se mettre la pression à longueur de temps, ou si l’on n’a pas envie d’apprendre à le faire, on peut aller voir un professionnel en cabinet.

La méditation

Les études scientifiques ont remarqué que les antidépresseurs favorisent la neurogénèse. Grâce à des études internationales, on sait aussi que la méditation favorise la production d’endorphines dans le cerveau. Or, les endorphines sont nos antidépresseurs naturels. C’est la raison pour laquelle les études montrent que la méditation est excellente pour les personnes sujettes à la dépression (lire).

Par ailleurs, la méditation améliore la plasticité neuronale dont nous avons parlé en début d’article (source).

Ce fut l’objet des travaux de Francisco Varela, neurobiologiste chilien et directeur du CNRS, élève d’un grand maître de méditation, Chögyam Trungpa. Varela a co-fondé le Mind and Life Institute avec le Dalai Lama. Il a posé les notions d’autopoïèse et d’énaction pour expliquer le fonctionnement de l’esprit humain. Autopoïèse : le vivant s’autoproduit et se régénère. Enaction : constat que notre esprit humain s’organise lui-même en interaction avec son environnement. Cette capacité d’adaptation de notre esprit, décrite par Varela, rappelle la façon dont s’adapte notre cerveau avec la plasticité neuronale et la neurogénèse.

Le reiki pour favoriser la neurogénèse

Le reiki est l'union de la relaxation et de la méditation par le toucher. Ses bienfaits sont ceux de la relaxation et de la méditation réunis.

Son apprentissage consiste à dissoudre les mécanismes qui engendrent le stress, et ce d’une façon durable. On l’aborde sous une formation qui permet de comprendre tous les mécanismes cognitifs déclencheurs du mal-être, et d’apprendre à les arrêter durablement.

Mais plus qu’une pratique anti-stress, c’est une approche globale de l’être humain. Elle sait accompagner toutes les formes de mal-être, en plus du stress. En effet, on y aborde les mécanismes en amont et en aval du stress.

Les effets cognitifs observés dans le reiki sont placés sous l’explication des travaux de Francisco Varela.

Mais le reiki n'est pas une médecine

Attention cependant. Tout comme la méditation, le sens premier du reiki est l'arrêt des mécanismes énergétiques bloquants, dont l'émotionnel.

Quand ces mécanismes s'arrêtent, le corps connaît des améliorations. Mais en aucun cas le reiki n'est fait pour soigner. Tout comme la méditation n'est pas faire pour soigner - ce que rappelle régulièrement le Dalai Lama.

Ainsi, le reiki emmène la personne vers son bien-être durable. Afin qu’elle soit durablement heureuse dans sa vie. Pourquoi ?

Car l’absence de bien-être conduit la personne à développer toutes formes de mal-être, dont certaines évoluent en maladies. Lier le reiki à une médicalisation serait donc très réducteur, car ce n’est pas l’absence de maladie qui conduit au bonheur.

Comment se déroule une séance de reiki

Concernant le déroulement d’une séance de reiki : le professionnel en cabinet qu’est le Reikiologue propose des séances d’une heure, où la personne s’allonge, habillée, et ne fait rien.

Pendant ce temps-là, le Reikiologue effectue un travail de méditation et pose les mains sur 20 points spécifiques du corps de la personne.

Par résonance, la personne entre dans sa propre relaxation méditative et ses tensions du corps et de l’esprit se libèrent.

Si elle souhaite un accompagnement psychologique, c’est aussi le rôle du Reikiologue.

Pour consulter un reikiologue, rendez-vous ici.


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